Un septembre en économie

Chères lectrices, chers lecteurs,

Cette livraison se présente comme un bouquet automnal fleuri. Elle regroupe en effet trois « Repères » annuels impatiemment attendus : les deux premiers sont signés par l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), le troisième par le CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales).

L’Économie française 2024 est construit selon une architecture éprouvée : la première partie offre, d’année en année, au-delà de l’analyse conjoncturelle, l’équivalent d’un manuel d’histoire économique contemporaine ; la seconde partie, dès lors que sont traitées dans la première des questions majeures, telles que l’emploi, la place de l’État, les transformations du tissu productif ou la politique climatique, se concentre sur des questions à découvrir ou à approfondir, comme l’intelligence artificielle « made in France » ou la situation du logement.

L’Économie européenne 2023-2024 est pour partie consacré aux crises successives et à l’inflation, avec un développement sur les conséquences sociales, inégalitaires de celle-ci, car elles paraissent sous-évaluées, faute d’indicateurs statistiques adéquats. Le livre présente également une synthèse actualisée des dossiers en cours, notamment l’union bancaire ou la réforme des règles budgétaires. Enfin, il attire l’attention sur des questions auparavant négligées, mais qui devraient devenir des priorités, telles que l’insécurité alimentaire et la précarité énergétique.

En ces temps agités, la matière pour L’Économie mondiale 2024 ne manque pas. La mondialisation n’est plus ce qu’elle était, sa recomposition est en cours, qu’il s’agisse de la géographie des échanges d’énergie, de la réindustrialisation de nos économies, des nouvelles politiques commerciales, soucieuses de sécurisation des approvisionnements, ou des mutations du système monétaire international. Ces transformations s’effectuent sous contrainte écologique, ce qui requiert, entre autres, une planification pour partie encore à inventer et la réorientation des flux financiers.

Pour savoir ce qu’il est possible de savoir sur l’état de notre monde, il est conseillé de lire ces trois « Repères », très complémentaires. Certes, on y trouve des motifs d’inquiétude, mais aussi des solutions, à expérimenter sans tarder.

Bonne lecture à toutes et tous,

Pascal Combemale